La mise en page joue un rôle crucial : elle facilite l’accès à l’information, capte l’attention et valorise votre message. Soigner l’ergonomie éditoriale, c’est renforcer la lisibilité, mais aussi la crédibilité de votre entreprise aux yeux de ses lecteurs.
Sur la couverture, l’information doit être hiérarchisée :
Si le document est un outil de travail, il se peut que le lecteur soit amené à photocopier ou à numériser certaines pages. Le nom du document et du client sont donc répétés sur toutes les pages, ce qui facilite son identification.
Un lecteur lit de haut en bas et de gauche à droite.
Pour placer un texte ou une image dans la page, il faut tenir compte de cette habitude de lecture.
Les éléments les plus importants sont placés dans les endroits les plus attirants de la page.
L’œil du lecteur est attiré par les éléments les plus forts d’un point de vue visuel. C’est pourquoi, les images, les encadrés, la taille des polices de caractères attirent l’œil du lecteur.
La cohérence de la mise en page tout au long du document est également à prendre en compte.
La création d’une feuille de styles récapitulant l’ensemble des règles graphies permet d’homogénéiser les effets de style tout au long du document.
Le blanc est un élément essentiel de la mise en page il permet des respirations.
Obsédés par l’optimisation du nombre de pages, il ne faut pas chercher à tasser le plus possible d’informations sur vos documents, au détriment de la lisibilité.
D’où l’importance des marges extérieures, des marches ente les colonnes de texte (gouttières). Les intertitres (titres intermédiaires) offrent aussi l’occasion d’aérer et de structurer un texte un peu long.
La couleur peut être un élément facilitant la lisibilité et la hiérarchisation. Son utilisation doit être modérée pour éviter l’effet perroquet qui perturbe la lecture et nuit à l’élégance de la mise en forme.
Si la majorité du texte doit être imprimée en noir, alors la couleur d’accompagnement sera discrète, sans agressivité et utilisée à 100 %.
Les marges aident à la lecture. Elles doivent être uniformes sur l’ensemble du document. Elles servent également au lecteur à annoter le texte.
La marge supérieure doit être suffisamment grande pour intégrer les rappels de titres de niveau, 1,2, voire 3.
La marge centrale (dite aussi gouttière) doit faire au minimum 0,6 cm pour que l’œil identifie bien chaque colonne de texte.
Les encadrés sont des textes qui apportent un éclairage sur un point spécifique. Ils se distinguent graphiquement du texte courant (encadré, fond de couleur…).
Ils doivent comporter un titre éditorial ou de repérage (picto, ou toujours le même titre comme point clé, focus…)
Le sommaire au verso de la couverture sur une seule page et comporte 2 niveaux de titres. Le lecteur a ainsi instantanément une vision d’ensemble de la structure du document.
Placé en page de gauche, dès l’ouverture, il est immédiatement accessible et permet au lecteur :
Le sommaire constitue un vrai outil de navigation et facilite le repérage.
Une introduction peut suivre la page de courtoisie. Celle-ci peut prendre différentes formes : message de la personne qui dirige l’entreprise, des chiffres clés, un historique, des faits marquants. Cette introduction constitue un premier niveau d’information pour le lecteur.
Le sommaire intermédiaire structure le document. Il doit se trouver en page de droite pour être plus facilement répérable.
Lorsque le lecteur feuillette un document, son regard se porte naturellement en haut et à droite d’une page.
Il est important d’intégrer pour le lecteur des repères de navigation tels que le numéro du chapitre, le titre du chapitre et le titre de la partie
Pour les documents imprimés, l’intégration d’un onglet dans la marge extérieure du document offre un repère de navigation supérieur.
Il nous semble donc important d’y placer un curseur qui rappelle le chapitre, et la partie en cours, afin de créer un système de repérage complet.